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Phytos : les 4 propositions du Copa-Cogeca pour « éviter les pires scénarios »

Le Copa-Cogeca souhaite notamment que le processus de réhomologation des substances actives à l'échelle de l'Union européenne « tienne plus équitablement compte du rapport coûts-avantages/risques ».

Le Copa-Cogeca propose à la Commission européenne plusieurs principes pour éviter une « impasse totale » en matière de produits phytosanitaires.

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Dans un communiqué diffusé le 23 juin 2025, le Copa-Cogeca propose à la Commission européenne « quatre principes élémentaires » sur les questions phytosanitaires. Ces principes « pourraient contribuer à éviter les pires scénarios tout en offrant des perspectives aux agriculteurs et aux acteurs du secteur », juge le syndicat, qui représente les agriculteurs européens et leurs coopératives.

Si le contexte européen n’évolue pas, « toutes les grandes productions agricoles du continent pourraient se trouver dans une impasse totale », estiment-ils. L’organisation syndicale espère voir ces propositions intégrer « le train de mesures de simplification annoncé pour l’automne 2025 ».

1. La révision de la méthode de réévaluation

Pour le Copa-Cogeca, il faut réviser la méthode de réautorisation des substances actives, pour « revenir à une approche qui tienne plus équitablement compte du rapport coûts-avantages/risques. »

2. Promouvoir les solutions de remplacement

Le syndicat poursuit : « Nous devons soutenir, promouvoir et accélérer l’autorisation de solutions de remplacement, telles que les agents de lutte biologique et/ou les nouvelles techniques génomiques. » La recherche et développement prenant du temps, le Copa-cogeca insiste sur la nécessité d’envisager « des dispositions transitoires pratiques afin d’éviter de créer de multiples impasses ».

3. Soutenir des agriculteurs qui innovent

« Nous devons soutenir les initiatives d’assistance agronomique et technique destinées aux agriculteurs qui adoptent de nouvelles méthodes de protection des cultures », estime le syndicat.

4. Renforcer la protection des normes européennes

Le Copa-Cogeca juge enfin indispensable de « renforcer, dans la mesure du possible, la protection des normes européennes dans notre politique commerciale ». Sans cela, « nous serons de plus en plus confrontés à des “fuites phytosanitaires” », juge-t-il. C’est un « point crucial déjà reconnu dans la Vision de la Commission ».

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